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La Ville Souterraine

  « Il existe une porte rouge cachée dans Néotokyo. Rares sont ceux qui en connaissent l’existence. Il arrive parfois possible au détour d’une maison de passes aux us immoraux ou au sein de groupes de mercenaires discrets et peu connus, de rencontrer de pauvres ères qui viennent de derrière cette porte. Il existe deux points communs entre tous ces êtres étranges, ils ont été enlevés à leur monde d’origine et leur physique chimérique.
Derrière cette porte scellée d’un code qu’aucun individu ne saurait partager, il existe un monde ; un monde qui ne voit jamais la douce lumière du jour si ce n’est les reflets blafards de l’immense lumignon fixé en hauteur. Dans ce monde, point de soleil, de nuage ou de ciel bleu, juste un plafond de béton haut de deux cents mètres, gris, terne. Même les individus qui vivent ici ont quelque chose de terne dans le regard, une rudesse omniprésente même dans leurs plus profonds moments de douceur. Certains disent qu’ils ont perdu leur âme, d’autres qu’ils l’ont gagnée ; ce qui est sûr  c’est qu’ils sont là, juste sous tes pieds, vivants, grouillants, cachés dans la cité hurlante. »

« La ville hurlante », légende urbaine commune aux bas quartiers et au quartier rouge.

            La biologiste Irrina Bishop et le docteur Vladomo Tank n’ont pas toujours été si loin dans les profondeurs troglodytes. Il fut un temps où ils tutoyaient la surface. À cette époque, Néotokyo n’existait pas et ils en sont d’ailleurs les instigateurs. Quoi de plus efficace pour cacher leurs lourds secrets qu’une ville entière remplie de civils innocents et inconscients des horribles projets sous leurs pieds ; mais une fois la ville construite, Tokyo fût détruite et leurs recherches prirent une tournure plus infecte et insidieuse. Ils abandonnèrent leurs premières créations et leur premier site simplement un niveau en dessous de la surface et tel des démons creusant vers l’enfer, ils s’enterrèrent encore plus profondément  comme pour trouver un refuge, puis comme pour y installer une demeure. Ainsi, derrière eux, la ville souterraine venait de naître.

            Cette cité en totale autarcie, produit ses ressources et utilise les nombreuses reliques laissées là par les anciens occupants, la Tokko, chercheurs et militaires des docteurs Bishop et Tank. Sa population étrange est le résultat d’un brassage génétique entre les anciens cobayes de la Tokko ; les mutants. Ces humains croisés animaux empruntent des caractéristiques physiques liées à leur mutagène. Par exemple, un homme chat sera naturellement plus discret, une femme chiroptère aura ‘naturellement’  développé un sonar, lui permettant de voir malgré l’absence de lumière, mais en contrepartie aura une très mauvaise vue ; ou encore, un homme sanglier sera plus résistant que la moyenne. Ces caractéristiques peuvent s’exprimer en diminuant ou en augmentant certaines compétences nativement, mais elles peuvent aussi parfois s’exprimer directement sur la psyché et le comportement du mutant. Ils portent tous leur mutation sur leur physique, leur donnant une apparence humanoïde, mais avec des traits non-humanoïde. Par exemple, un homme-chat pourra avoir de longues moustaches, ou des jambes de félin, une femme chauve-souris aura les oreilles en pointe supradéveloppées nécessaires à son écholocalisation ainsi que de petites dents acérées. Plus la caractéristique mutante est forte, plus l’apparence en est modifiée ; rapprochant de plus en plus son hôte de l’animal auquel il est lié. Dans de rares cas, deux mutagènes peuvent s’exprimer sur un même individu ; mais dans la plupart des cas, lors d’un brassage génétique entre deux mutants, une mutation prendra le dessus sur une autre chez l’enfant, occultant complètement l’autre.

            Pour arriver dans cette ville à la population fantastique, il faut emprunter la bouche de métro au sud-ouest du quartier rouge. Après avoir traversé la gare abandonnée, en sautant des quais sur les voies, un voyageur bien renseigné ou totalement inconscient pourra s’engouffrer dans la galerie ténébreuse. Après avoir marché environ trois heures dans le noir complet, il pourra apercevoir une grande porte rouge munie d’un digicode et éclairée d’une unique lampe dirigée vers  le mur au-dessus. Muni du code, il pourra s’abîmer dans les profondeurs terrestres à l’aide d’un long escalier. Arrivé à son terme, une porte identique à la première. Une fois ouverte  une lumière aveuglante inondera le seuil. Un paysage étrange apparaîtra, un ciel de béton, de nombreuses colonnes liant le sol et ce dernier, une lumière froide et blanche s’en libérant et partout où ses yeux pourront se poser, un bidonville poussiéreux agrémenté de petits commerces et demeures plus cossues, mais surtout une population inhumaine… Les mutants.

            Les nouveaux arrivants dans la zone seront tout d’abord choqués de découvrir la population ; mais après, le second choc proviendra du paysage. Les hautes tours qui rejoignent le plafond à des centaines de mètres écrasent les proportions et la lumière crue et froide des spots LED géants déshumanise cette vision.

            La faction mutante n’est pas belliqueuse et il est parfois possible de trouver quelques humains sans mutation cohabiter avec eux sans aucun problème. Un étranger arrivant dans la ville sera vite accueilli et invité par les services des renseignements de la cité, mais rarement arrêté ou exécuté. Dans la majeure partie des cas ils préféreront commencer avec eux et les faire promettre de tenir secrète leur existence. Par la suite, une liste et une description de ces personnes seront faites et ils seront suivis. La moindre suspicion sur la trahison de leur promesse signera leur arrêt de mort, mais mis à part cette surveillance, ils seront libres d’évoluer comme ils le souhaitent dans la ville et même d’en sortir, même si ce genre de transit est extrêmement rare. D’autant plus que le code de la porte d’en bas est différent de celui qui mène aux voies du métro et ce code est gardé par Mamie, la matriarche de la cité.

            La ville souterraine se divise en districts bien précis. Le district au nord-ouest a pour charge de produire la nourriture pour le reste de la cité, l’homme à sa tête est Morpheus. Un homme-chien sage et humble, mais qui a tout de même du mal à faire preuve de fermeté ce qui rend la gestion de la zone compliquée. Surtout au regard de la population qui la peuple, composée des plus pauvres, en grande partie jeunes, sans avenir et avec la plus courte espérance de vie de la ville. C’est un district ouvrier, pauvre, terne et où l’on peut lire régulièrement le désespoir et la résignation sur le visage de ses habitants.

            Le district sud-ouest, étant peuplé des individus les plus massifs, il représente la force militaire de la cité. Initialement dévouée à la défense de la cité, elle est aujourd’hui allouée au maintien de l’ordre public. De grandes casernes entourent un régiment en plein cœur d’un quartier plus résidentiel au niveau de vie moyen. Les rues y sont calmes et souvent vides, sauf les 14 juin, grande journée du recrutement. Ce jour-là, les rues de ce district se remplissent de joie, de rires et de jeux. C’est une des grandes festivités de la ville où de nombreux concours sont organisés. C’est la seule façon de changer de métier et de district de manière légale.

            Le district sud-est est lui plus pacifiste. Leur credo est la gestion des natalités et l’éducation des plus jeunes. Cette zone est principalement occupée par un hôpital, une maternité, un complexe éducatif et un ensemble résidentiel. On y accueille, soigne et aide dans leur rémission tous citoyens en ayant besoin, et ce gratuitement. Mamie s’occupe de leur fournir l’ensemble des choses dont ils peuvent avoir besoin.

            Le district au nord-est est une zone résidentielle en apparence, seulement en apparence. Dans les faits, il est essentiellement constitué de bâtiments administratifs et de petites casernes dévouées à l’entraînement et l’organisation des services de renseignements de la ville. La population y est guindée au physique plus filiforme que les autres membres de la cité. Au premier regard, on pourrait même les croire snobs, mais en fait ce comportement étrange est dû à leurs attributions qui demandent une totale abnégation, mais qui offre un pouvoir avec peu de limites. Ils sont aux ordres de Mamies comme le reste de la ville, mais pour plus d’efficacité dans leurs missions, qui demandent parfois une grande réactivité, ils peuvent agir en totale indépendance. Ils doivent se charger de la collecte d’informations extérieures, de la surveillance de la population et d’organiser l’import/export de denrée avec la surface, en plus de réaliser parfois quelques missions au caractère plus « personnel » pour Mamie.

Le transhumanisme dans la ville

Le transhumanisme, à la différence de la ville surfacique, y est très présent. En effet, c’est dans le cadre des différentes recherches des docteur Bishop et Tank sur les humains augmentés que les différentes prothèse bio-mécaniques ont été créées. Passé leur départ, les mutants ont récupérés ces reliques et en ont relancé la production. Donc, il n’est pas rare de croiser dans la cité hurlante un mutant ou un humain avec un membre mécanique non dissimulé. Pour plus de précisions et pour voir la liste des différentes prothèses, veuillez vous référez à la section « pouvoirs » et plus précisément aux prothèses.

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Les Pirates Céfrites

Ces pirates anthropophages glorifient leurs énormes moteurs qui leur permettent de se déplacer dans le désert avec leurs pneus démesurés munis de lames creusant dans les cendres. Leurs principales sources de revenus et de subsistance sont les pillages de convois et la culture d’insectes. Ils commercent rarement avec la ville, si ce n’est avec les membres du culte des docks troquant des préparations nutritives à base d’insecte contre le résultat des pillages urbains de ces derniers.

Les convois, surtout terrestres, sont extrêmement rares. Cela s’explique facilement par la présence des pirates Céfrites, qui rendent la traversée très dangereuse ; par conséquent, les rares convois qui sont envoyés à travers ce territoire inhospitalier sont lourdement armés et leurs contenus sont suffisamment importants pour que son expéditeur choisisse de prendre le risque d’affronter le désert et ses dangers.

À force d’attaquer et de piller ces convois, ils sont devenus lourdement armés ; ils possèdent par ailleurs plus d’armes que d’Hommes pouvant les manier. Ils aiment le sang, la violence et les explosions. Lorsqu’un accident survient, ils se jettent sur les victimes et festoient en s’amusant au milieu des tripes et organes qu’ils dévoreront le soir.

Ils ne sont pas organisés autour d’un chef commun, mais en familles construisant des camps spartiates et éphémères. Les liens familiaux ne comptent pas dans la reproduction produisant des enfants dégénérés constituants la plupart de ces pirates.

Il  peut être parfois sans danger de les rencontrer, dans le cas d’un échange commercial par exemple, mais pour cela il vaut mieux être accompagné de l’un d’entre eux ; et être accompagné par l’un d’entre eux pourrait rendre le voyage encore bien plus dangereux que la rencontre. Leur santé mentale est bien basse comparée aux autres personnages de Neotokyo et ils cumulent les maladies mentales dues à leurs gènes, leurs éducations et leurs mœurs.

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Le Désert

Autrefois, au beau milieu d’une végétation florissante, Neotokyo et ses affres sont aujourd’hui plongés dans la solitude et la décadence du désert de cendre. Ces deux villes qui n’en sont qu’une, paraissent comme deux faces opposées d’une même pièce et les représentations de la ville datant d’avant la guerre sont aujourd’hui traitées comme des visions d’artistes fantaisistes et utopistes tant elles semblent provenir d’une autre réalité.

Le désert, causé par les bombardements, a été le témoin de nombreux affrontements marquants indiciblement, mais à jamais, ce paysage mortifère. En effet, de nombreuses armes et pièges mortels attendent patiemment dans ce royaume désolé, reliques morbides d’un temps révolu et oublié.

Le désert est une zone périlleuse pour tout être vivant et les rares survivants s’y étant accommodés sont des créatures aussi dégénérées que dangereuses ; des créatures à la taille anormalement démesurée ; des pirates des cendres glorifiants la mort, les moteurs et les armes ; de larges zones radioactives pouvant ronger le corps et l’esprit du voyageur imprudent ; vision hallucinée se mêlant aux mirages aux yeux des visiteurs de ces contrées inhospitalières.

Le climat

Le désert est une zone aride où la pluie s’y fait rare et dangereuse. En effet, les pluies sont acides et contaminent toute denrée, la transformant en poison. Chaque personnage où équipement subissant directement la pluie perd 1d4 PV / heure. La plupart du temps, le climat sec et le manque de relief laissent les nombreuses bourrasques soulever des volutes de cendres tantôt fines, tantôt lourdes.

La journée, l’air y est étouffant et brûlant. Les personnages s’y fatiguent plus vite et le repos y est moins réparateur ; la dépense en effort par un personnage y est multipliée par deux et la récupération en cas de repos y est divisée par deux.

Au crépuscule, un soleil rasant et éblouissant peut troubler la vision et créer d’incroyables mirages au personnage qui ne s’y est pas préparé. La température chute rapidement (1d20c°/h), pouvant atteindre en hiver jusqu’à -1d100/2 c° en hiver. Le vent ne cesse jamais, sifflant aux oreilles du voyageur imprudent et la vision par la poussière soulevée. Dans ces conditions un personnage subira 1d4 dégâts et une horreur de 0 / 1d6 par heure. Cependant, un personnage abrité du vent et à proximité d’une source de chaleur pourra se reposer normalement ; mais le désert recèle encore bien des dangers insoupçonnés.

Les pirates du désert

Parmi les factions influentes de Neotokyo, il ne faut pas oublier de citer les pirates. Ils forment ensemble une société parallèle à celle de la ville, subsistant à l’extérieur de la ville et pillant tous les transports de marchandises qui peuvent passer par là. Ils ont signé entre eux des pactes d’alliance leur permettant d’échanger leurs ressources et survivre dans ce milieu.

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La police

Elle exerce dans les bas quartier.

La police n’a pas toujours été là. Un système policier n’est pas forcément naturel pour une société. Par exemple, les quartiers sud-est sont administrés par la mafia et c’est elle-même qui gère la sécurité et le cadre de ses concitoyens ; pour le quartier résidentiel universitaire, aucune autorité définie ne gère la société, étant constituée de multiples petites entités concurrentes et armées, elles préfèrent s’autogérer chacune de leur côté. Lors d’un évènement impliquant l’ensemble de ses entités, elles forment une coalition exceptionnelle. Ce système leur garantit une totale autonomie politique, économique et judiciaire. Ce melting-pot de centaines d’unités diverses explique l’anarchie et la tension ambiante, et les coalitions exceptionnelles empêchent que l’une d’elles ou une entité extérieure prennent le dessus sur les autres.

Dans les bas quartiers où les gangs règnent en maître, on aurait pu croire que c’était eux qui géraient ce chapitre, mais en fait il n’en est rien. En effet, les gangs défendent les bas quartiers de l’influence des factions extérieures, mais pour ce qui est de l’administration interne, disons qu’ils préfèrent s’occuper avec leurs affaires en cours.

La naissance de la police est arrivée il y a bien des années. À l’époque, les clowns lorgnaient sur les bas quartiers afin d’étendre leur influence. S’ils avaient réussi, ils auraient pu obtenir de nouveaux revenus locatifs et de nouveaux locaux pour y installer des unités de production. Cela leur aurait permis d’assurer une hégémonie économique sans précédent dans Néotokyo et ils seraient devenus les maîtres de la ville. De nombreuses factions ne voyaient pas cela d’un bon œil et devenaient nécessaires de calmer l’ambition de ces énergumènes arrogants.

                À cette époque, le gang d’Abel courrait les rues ; et jouant de son influence et de son charisme, il a su rallier les autres gangs à sa cause afin de défendre les bas quartiers. Malheureusement, cela ne suffisait pas à les repousser. Les insurrections des clowns étaient nombreuses et meurtrières ; même si les gangs étaient toujours victorieux, leurs forces s’amenuisaient et un jour les clowns remporteraient la guerre par leur nombre. C’est alors que les habitants eux-mêmes lassés de cette guerre sans fin, décidèrent de fonder une milice. À cette époque, le choix était clair, soit vous donnez soit vous vous enrôliez. Cette nouvelle force n’était pas forcément entraînée, mais avait pour avantage de connaître parfaitement le terrain sur lequel elle officiait. Elle fut rapidement et lourdement armée par la mafia, qui surveillait depuis le début des conflits l’évolution de ce dernier. Elle ne voulait pas armer les gangs, de peur de devoir faire face à une nouvelle faction puissante telles les clowns. S’ils avaient décidé alors de faire une alliance, la mafia n’aurait pas pu faire le poids. Par contre, la nouvelle milice urbaine ne représentait aucun danger pour elle. Sa seule source d’approvisionnement en matériel était la mafia et en faisant ce geste, elle s’assurait les bonnes grâces du peuple des bas quartiers. Ainsi les clowns seraient matés, les gangs seraient par la suite maîtrisés et la mafia s’assurait une bonne réputation au sein du peuple lui évitant une future concurrence trop violente. Cette aide fut acceptée avec joie par la police et conjointement avec les gangs réunis autour d’Abel, ils purent ainsi repousser les clowns définitivement, leur infligeant de lourdes pertes.

Après la fin des affrontements finaux, alors qu’Abel avait disparu et que les gangs s’organisaient, la police se structura et conjointement avec le peuple décida d’un système légal et carcéral. Peu à peu, les donations se transformèrent en taxe, pour la pérennité de l’organisation, offrant ainsi par la même occasion une indépendance administrative à la police. Pris d’un nouveau courage suite à leur victoire sur les clowns, et alors que les gangs avaient repris leurs affaires courantes laissées à l’abandon depuis bien trop longtemps, ils tentèrent d’étendre leur influence à l’Ouest sur les quartiers de la mafia. La réponse fut rapide et brutale. Mieux et plus équipée, la mafia infligea de lourdes pertes à la police ; de plus, les munitions commençaient à manquer et ils n’étaient plus approvisionnés. Ils venaient de mordre la main qui les avait jusque-là nourris.

Une trêve fut signée. Les anciens pactes rompus, de nouveaux furent créés. La mafia fût magnanime, surtout sachant qu’elle ne pouvait en faire autrement pour tirer des bénéfices de cette histoire, et leur proposa un contrat d’approvisionnement, cette fois payant, en échange d’une clause d’exclusivité et d’un pacte de non-agression. La police fut contrainte de rentrer, blessée, amenuisée, endettée et humiliée au sein des bas quartiers. Depuis ce système a toujours cours. Les taxes sont perçues par la police directement auprès du peuple, avant  d’en verser une partie à la mafia en échange d’équipement.

Leur nombre a bien fondu depuis les premiers affrontements contre les clowns, mais ils sont tout de même nombreux  au cœur des bas quartiers, faisant régner la loi comme ils peuvent dans les rues pourries qui les ont vus grandir. Parfois, il laisse passer des crimes ou des infractions, parce qu’il vaut mieux pour leur vie, parce qu’ils ont été payés ou même parfois par simple lassitude. Aujourd’hui, ce ne sont que des fonctionnaires aigris, désabusés et fatigués. Même les nouvelles recrues qui ont tendance à faire trop de zèle sont vite calmées pour leur sécurité.

Ils sillonnent les rues dans des voitures de patrouille toujours par paires et restent tout de même à l’affût d’une infraction. Si une infraction ou un crime devait être commis dans les bas quartiers, il est nécessaire au MJ de lancer 1d20 ; sur un 1, la police est présente et le délinquant ou le criminel devra alors faire un test de discrétion pour savoir s’il est repéré. Il est possible de demander à l’avance si un policer est présent dans les environs ; pour cela le MJ lancera 1d20 et sur un 1 la police sera là. Il ne restera plus qu’à réussir un test en recherche pour en détecter la présence.

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La Chambre du Grand Moloch

Historiquement, c’était un immense culte secret et tentaculaire divisé en onze chambres. Ils avaient infiltré les lobbies, les mégacoroporations, les gouvernements et même le peuple, mais la nature même de leur culte les obligeant à respecter un secret absolu sur leurs agissements et la paranoïa ambiante régnant entre les chambres les a plongés inexorablement dans l’ombre et la destruction lors de la troisième guerre mondiale.

Le culte vénérait des divinités créatrices ou destructrices du multivers. Ils avaient une grande connaissance de l’outre-monde, qu’ils appellent le monde des cauchemars. Ils ont même développé des technologies  utilisant ‘l’énergie spirituelle’ pour certaines chambres. D’ailleurs, il n’est pas rare pour un explorateur de tomber sur un de leur avant poste installé dans ce monde surnaturel.

Chaque chambre s’était vue assigné une mission bien précise à remplir pour l’organisation et elles se vue assignée une divinité. La chambre installée à Néotokyo s’appelle la chambre du Grand Moloch. D’après eux, c’est la divinité créatrice de l’outre-monde et de la superposition de nos deux mondes. C’est aussi lui, qui, lors de l’un de ses caprices, aurait fait céder le voile qui sépare les mondes, provoquant des cataclysmes de plus moins grandes ampleurs à travers le monde ; le dernier en date étant l’apparition d’une créature massive au Pérou lors de la troisième guerre mondiale, qui dans sa fureur a provoqué un petit séisme. Heureusement, l’affaire fut étouffée… Enfin d’après eux.

 La mission de la chambre du Grand Moloch est avant tout d’observer, de consigner et de protéger. Après la chute de l’organisation, la chambre de Néotokyo a subsisté en totale autarcie vis-à-vis des autres chambres. Lors des affrontements cataclysmiques dus à la guerre, la chambre présente au casino de Néotokyo a perdu tout contact avec le reste du culte. Au début, ils pensaient que cette situation était temporaire ; mais les années passant, l’espoir de revoir leurs pairs s’est éteint, et leur mission a alors légèrement changée. Avant, ils respectaient deux serments, même au péril de leur vie. Le premier est celui du secret absolu et le second est celui de non-ingérence. C’est ce second serment qui fut ‘légèrement’ modifié par l’état de crise. En l’absence des autres chambres, ils se sont sentis obligés de protéger les humains des dangers surnaturels ; quitte à être proactif et agressif envers ces sources de dangers. Ils se sont réorganisés et ont développé de nouvelles capacités.

 Aujourd’hui, ils occupent le casino, qui leur serre de couverture dans notre monde et de place forte dans l’outre-monde. Leur organisation est principalement installée dans l’outre-monde où se trouvent leurs principales forces de frappe surnaturelles ainsi que leurs archivistes qui continuent encore aujourd’hui à consigner tous les éléments surnaturels observés. Avant, ils ne possédaient pas de guerrier ; cette responsabilité incombait à une autre chambre, et à la place une branche exploratrice était présente ; mais leurs motivations changeant avec la Chute, une mutation de la chambre sembla tomber sous le sens.

 La chambre est séparée en trois loges. La loge de Maarduk est la branche archiviste de la chambre. Elle est installée dans l’outre-monde et est garante d’un savoir millénaire et quasi exhaustif de l’occulte observé depuis l’aube de l’humanité ; le tout classé dans une immense bibliothèque constituant les sous-sols du casino dans le monde des cauchemars. Ils passent tout leur temps à rénover, à copier et à consigner des faits surnaturels dans leurs nombreux écrits.

La loge de Enki est la branche exploratrice de la chambre, ils sont pour la plupart élevés et éduqués dans le but de leur mission, néanmoins c’est la branche qui comporte le plus d’agents de provenance externe. Après un endoctrinement et une formation de rigueur, ils sont envoyés à l’extérieur pour se mêler à la population et l’observer. Leur mission se résume à surveiller et à contenir toute menace éventuelle surnaturelle. Ils sont en somme de simples observateurs, mais dans de rares cas, lorsque la situation l’oblige, ils peuvent être amenés à combattre. Ce sont les agents les plus proches des éventuelles menaces et c’est pourquoi ils ne sont constitués que des meilleurs et des plus polyvalents des agents. Ils sont les garants de l’équilibre de notre monde.

La loge d’Baal est la branche gardienne de l’ordre. Elle représentait les forces armées de la Chambre, mais suite à la trahison d’Abel, son chef et le frère de Caïn, le chef actuel de l’organisation, elle a été dissoute et l’ensemble de ses membre effacés. Depuis, la loge d’Enki s’occupe de garder le casino en plus de ses responsabilités externes.

La Chambre du Grand Moloch est la propriétaire du casino dans le monde normal. Elle l’administre et utilise le dernier étage et le bâtiment arrière pour ses affaires occultes ; mais dans l’Outremonde, elle investit l’entièreté des bâtiments pour ses besoins d’archive, de formation et autres affaires liées à l’occulte. De nombreux gardes sont postés tout autour. Leur magie de combat est puissante et jusque-là aucune race n’a réussi à percer leurs lignes.

Le bâtiment principal est réservé aux archives. À chaque étage, d’immenses bibliothèques recueillent toutes les connaissances et coutumes de la chambre. De nombreux archivistes s’y relaient nuit et jour afin de copier, ranger, classer et rechercher toutes les informations à leur disposition. On peut aussi y croiser les explorateurs faisant leurs rapports et les membres se formant ou faisant diverses recherches pour leurs missions. Les premiers étages sont réservés au savoir historique, les suivants aux us et coutumes extérieurs à la chambre. À cet étage sont réalisées en ce moment d’importantes études de la langue de l’Outremonde. Ils pensent qu’en perçant les secrets de ce langage écrit, ils pourraient accéder par la même à d’énormes connaissances occultes. Les étages suivants sont réservés aux us, coutumes et à l’histoire de la chambre et des autres personnes de l’organisation avec lesquelles ils ont perdu le contact. Les étages suivants recèlent de nombreux rapports de tous les explorateurs de l’organisation à travers les âges. Enfin, les derniers étages ne sont accessibles que par les archivistes les plus hauts gradés. L’ensemble des grimoires de la chambre recelant les sorts occultes apprenables y sont rangés et la consultation de ces derniers n’est possible qu’exclusivement sur demande.

Les bâtiments ouest et est sont réservés à la cantine et aux dortoirs. Les chambres y sont luxueuses et toutes équipées. Il n’est pas rare que des membres de la chambre vivent entièrement dans l’Outremonde pendant de longues périodes. Les archivistes, par exemple, peuvent vivre des années sans reparaître dans leur monde d’origine. Le bâtiment arrière, lui, possède plusieurs missions. Les étages inférieurs sont réservés à l’entraînement pratique. C’est là que les occultistes de la chambre s’entraînent à lancer la plupart de leurs sorts. Parfois, l’entraînement est impossible en intérieur, alors ils partent s’entraîner dans le désert avec une petite délégation de gardes. Ce genre d’expédition est plutôt rare ; à cause de l’organisation nécessaire,  les membres souhaitant participer doivent s’organiser parfois longtemps à l’avance ; mais c’est l’occasion d’apprendre et d’améliorer la maîtrise de certains sorts qu’il est rare de voir. Au-dessus des premiers étages, dix étages sont réservés à leurs activités diplomatiques. La plupart du temps, c’est avec l’Alliance, une faction avec laquelle la chambre entretient d’étroites liaisons ; mais parfois, d’autres personnes peuvent y être accueillies. Au-dessus de ces étages, des laboratoires sont installés. Des études principalement biologiques y sont menées, mais la physique et une forme d’alchimie y sont pratiquées. Dans les derniers étages, des cellules y sont aménagées afin de garder emprisonnés des criminels, des ennemis et des sujets d’expérience. Dans tout le bâtiment, de nombreux gardes patrouillent afin de garantir la sécurité de tous les agents présents.

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L’Outremonde

L’Outremonde n’est pas simplement un autre monde, c’est une dimension magique, une autre réalité d’où provient l’énergie occulte qui inonde les autres. Dans cet univers, les choses matérielles et immobiles sont identiques à notre monde. Une fois construit dans notre réalité, elles apparaissent dans l’Outremonde peu de temps après. Dans ce monde où la magie naît, la nature a été préservée de l’homme. D’ailleurs, lors de la grande guerre où elle a été détruite ; elle s’est intensifiée, comme si elle avait voulu fuir le péril qu’on lui imposait. Aujourd’hui, elle est omniprésente ; des lianes rongent les murs, y créant des lézardes que les larges feuilles tropicales masquent de leur ombre. Comme une revanche contre l’Homme, la nature s’est rassemblée dans ce monde pour dévorer les édifices des Hommes. Donc la carte est identique, mais le paysage est transfiguré.

Dans ce paysage de ruines végétales, les animaux de ce monde ont survécu. Il n’est pas rare de voir des nachbans courir les ruelles, de pâles nikibis apparaître dans les recoins sombres de la ville ou encore d’énormes kikougrols traverser le désert. Au milieu de toutes ces races sauvages, quatre races civilisées sont installées à Néotokyo, les humains, les nabélokis, les klobtos et les kubos.

Dans cet univers empreint de magie, toute parole prononcée se traduit par un signal télépathique compréhensible par tout interlocuteur. De cette manière, toutes les races peuvent communiquer ensemble sans problème. Toutefois, une langue écrite commune existe entre les races non humaines. Rares sont ceux qui la maîtrisent et on raconte que cette langue magique a été apportée par des voyageurs ayant foulé la terre bien longtemps avant les quatre races. Cette langue est appelée la langue de l’outremonde.

Les humains

Les humains ne sont pas la race principale dans Neotokyo, mais leur influence n’est pas pour autant négligeable.

Certains humains sont des solitaires dans l’Outremonde, mais ils restent des exceptions. L’extrême majorité d’entre eux sont les membres de la chambre au casino ou les membres de l’ordre de la dissidence dans la forteresse des pirates Tachionniens au nord-ouest de la ville en plein cœur du désert.

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Les Clowns et le quartier des clowns

Vision hallucinée d’un monde perdition et d’une société décadente, le quartier des clowns aurait dû être un quartier des divertissements de la ville tout ce qu’il y a de plus classique, mais tel un architecte fou, les clowns sont arrivés et ont transformé ce quartier avec leur filtre de pensées tordues et dévoyées.

La première chose à savoir sur cette perfide zone est qu’elle forme une ville miniature au sein même de Néotokyo et peut fonctionner en totale autonomie si nécessaire. Des unités de production de nourriture et un accès à un réseau d’eau potable indépendant présents au cœur même du site leur offrent une position stratégique et explique en grande partie leur survie jusque là. La seule chose qu’il leur manque est l’approvisionnement en armes, mais leur maîtrise en matière de production des différentes drogues leur a permis de pallier à ce défaut et même de se constituer un stock conséquent. En effet, les personnes habitant dans ces quartiers apprennent tous à fabriquer différentes drogues dés leur plus jeune âge et les plus doués sont rapidement embauchés en tant que chimistes par le gang des clowns qui leur apprennent par la suite toutes les subtilités de leur art médicinal.

Le quartier est sous l’égide le plus total du gang qui contrôle la balance économique, la démographie et les modifications structurelles de la zone. Ce gang est titanesque et possède des moyens énormes, mais est trop désorganisé, ce qui ne lui permet pas d’atteindre son plein potentiel. Cependant, malgré l’aspect anarchique de l’organisation on peut dégager une hiérarchie qui s’est construite naturellement autour des membres les plus influents ; chaque lieutenant autoproclamé obéissant à un grand chef de l’organisation et possédant sa petite zone d’influence où il règne en maître, ordonnant et recevant à son bon vouloir.

L’organisation des clowns

L’organisation est divisée en plusieurs sous-gangs, chacun ayant leur spécificité. Le gloubiboulga constitué par l’ensemble de l’organisation forme un bordel incompréhensible pour un étranger. Le gang aurait dû s’effondrer il y a bien longtemps si leurs connaissances des arcanes de la production de drogues ne leur avait pas assuré une subsistance économique et si l’appât du gain n’avait pas attiré tous les cinglés de la ville, apportant une force militaire et de production colossale.

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La Mafia et le quartier mafieux

Au départ, Neotokyo n’était peuplé que de survivants voulant tenir jusqu’au lendemain, voyant leur avenir au jour le jour, étant heureux chaque matin de pouvoir voir un nouveau jour se lever, même si la mort et la destruction étaient le décor de leur vie ; le fait de pouvoir admirer ce morbide paysage signifiait qu’ils avaient tenu une journée de plus. Très vite, des décombres fumants de l’ancienne une nouvelle société naquit et de ses structures découlèrent de nouvelles dérives. De la violence et du commerce, nécessaire afin de pouvoir continuer à exister, sont nés les gangs. Ces gangs étaient organisés autour de trois leaders principaux ; Grippe-Sou, Don Joe et Abel. Ils étaient respectivement le chef des clowns, du gang des quartiers Sud-Ouest et du gang des bas quartiers.

Le gang des quartiers Sud-Ouest était le plus pacifiste et le plus respecté des gangs par la population. Il ne la malmenait pas et était toujours prêt à rendre service. Don Joe avait bien compris l’importance du soutien de la population dans les quartiers gérés par son organisation. Grâce à cela, il pouvait se rétribuer en demandant des ressources, des faveurs ou même des services. Il avait réussi à corrompre tout le monde et à les conserver sous sa coupe grâce un code d’honneur très apprécié et inculqué aux plus jeunes recrues dès leur arrivée. Leur cerveau encore malléable lui permettait d’assurer la pérennité de son clan. Ce code d’honneur, qui a toujours cours de nos jours protégeait la population de tout abus, incitait au dépassement, la fidélité et punissait les faibles ou les traîtres. Peu à peu, le code devint loi. Don Joe avait assis son pouvoir sur les quartiers Sud-Ouest et le gang n’était alors qu’un enfant titubant et balbutiant, mais il tenait déjà dans le creux de sa main des centaines de vies.

Parallèlement à la création de la police dans les bas quartiers et à la disparition d’Abel et de son gang, Don Joe prit peur qu’une idée similaire germe dans la tête des habitants de ses quartiers. Il aurait pu durcir sa politique, augmenter les violences et mettre à genoux la population, mais il ne voulait pas risquer d’affrontement avec cette nouvelle force  et une insurrection, ce qui aurait sans aucun doute coupé la tête de son organisation grandissante. À la place, il préféra employer ses hommes à ramener encore et toujours plus à l’ordre ses quartiers, les rendant sûrs et plaisants à vivre. Il construisit des infrastructures pour tous ainsi que de nombreuses résidences pavillonnaires, aujourd’hui occupées par les membres de la mafia, mais à l’époque à des prix imbattables aidant la population à mieux vivre et voir de jours meilleurs. Les habitants aimaient ce leader et n’hésitaient pas le défendre eux-mêmes s’il le fallait. C’est ainsi que l’infiltration de la police dans ces quartiers fût repoussée et que ce gang devint une des pierres angulaires de la politique et de l’économie de Néotokyo. Le gang avait atteint l’âge de raison et était devenu une mafia.

Peu de temps après, la mafia a découvert un moyen de contacter le reste du monde. Acceptant de devenir une succursale pour une organisation bien plus grande, elle put commercer et avoir accès à de nouvelles ressources jusque là insoupçonnées. Ce secret bien gardé par les hauts responsables de l’organisation leur a permis de subsister et même de grandir jusqu’à la taille que nous lui connaissons. Elles avaient atteint l’âge serein d’être parent et enfantèrent de plus petites organisations telles que le quartier rouge sur lesquelles elle conserve un regard bienveillant et protecteur.

La police a depuis bien essayé de tuer l’organisation, mais grâce à de nombreux cadeaux de l’organisation lui permettant de s’affranchir de sa dépendance aux bas quartiers elle n’eut plus aucun intérêt à affronter la mafia, bien au contraire. La police devint milice. L’organisation, sous ses égards bienveillants, ses étreintes protectrices, était en fait tentaculaire et son contact toxique, sa compagnie corrompant les âmes plus pures. La mafia a bien vieillit et elle coule doucement ses vieux jours s’occupant de son jardin, mais dans l’ombre ses petits se pressent, l’observant en silence, attendant le moindre signe de faiblesse, la moindre chute, pour prendre la tête de l’organisation et profiter de son héritage. Elle a construit bien des choses,  bâtit une famille qui l’entoure, mais vit bien seule dans la violence qu’elle dévore afin de survivre, prodiguant un savant mélange de pression et de protection pour ne pas succomber.

La mafia de nos jours

La mafia de nos jours est une des plus grosses et influentes institutions de Néotokyo. Son rôle au sein de la ville est aussi bien l’approvisionnement de la ville en ressources aux vues de ses connaissances et accords avec le reste du monde, que le maintien de l’ordre et la protection. En effet, elle se doit pour que son économie soit pérenne, que l’ordre soit maintenu et que les autres institutions mesurent leur expansion. C’est pourquoi, depuis la renaissance de Néotokyo et dans l’ombre des autres factions, elle fait à la fois office de puissance économique, politique, régulatrice et législative. C’est le législateur, la police, le juge et le criminel de Néotokyo.

Commerce et ressources

L’organisation utilise son réseau afin de commercer avec le monde extérieur. Elle propose de l’argent bien sûr, mais aussi de la main-d’œuvre, des secrets et les denrées produites à Néotokyo comme du poisson, des algues et diverses drogues ; qu’elle échange contre de l’armement qu’elle importe au sein de Néotokyo. La mafia est la principale source d’armement et de revenu de la ville. Elle possède de nombreux hommes, mais à part les missions internes elle préfère la plupart du temps engager des agents extérieurs pour exécuter ses diverses tâches. En somme, en commerce comme en travaux la mafia préfère toujours faire office d’intermédiaire ponctionnant une part de chaque transaction de Néotokyo.

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Les bas quartiers

Les bas quartiers pourraient s’apparenter à une entité vivante, sale, malodorante, grouillante de parasites et se nourrissant des êtres s’installant à ses abords, la faisant grossir toujours et inexorablement, grignotant peu à peu le désert.

C’est le premier quartier à avoir été investi après la grande guerre ayant transformé notre monde. Quelques âmes en peine rejetées des plaines arides et cendreuses s’y sont installées, récupérant et construisant toujours plus sur ce qui devait être un futur complexe de HLM luxueux. Le quartier devint vite un bidonville dans lequel couraient et courent encore la maladie, la mort, les rats et une répugnante odeur d’urine.

La complexité géographique et démographique a toujours empêché la prise de contrôle totale du quartier par une faction ou sa fédération, malgré les nombreux essais au fil des âges. Le dernier en date fut la fédération du quartier afin de se payer les services de quelques mercenaires se réunissant en ordre devant faire office de police ; tout cela en réponse aux nombreuses incursions des clowns dans le quartier qui voulaient en prendre le contrôle en annihilant les gangs présents. Cette initiative fût couronnée de succès, mais leur chef disparut subitement et son successeur, plus souple et pragmatique, préféra maintenir l’ordre en passant des accords plutôt qu’en cherchant l’affrontement. C’est ainsi que la police telle que nous la connaissons naquit.

Au milieu de ce dédale où la loi est quelque peu trouble et où seuls ses représentants en décident les tenants et les aboutissants, fleurissent des économies de quartier composées essentiellement de dealers de marchandises de mauvaise facture et restaurants de quartier installés de manière spartiate, souvent là où ils vivent, vendant leur infâme tambouille par la fenêtre. C’est dans cette zone que l’on peut trouver le meilleur prix pour toutes les ressources que l’on peut désirer à condition de ne pas être trop regardant sur la provenance et, ou, la qualité.

                Les gangs pullulent ici, principalement ici, ils sont principalement constitués de jeunes hommes ne trouvant pas de travail ; rejetés par la société, ils la rejettent à leur tour ; préférant se shooter, se tirer la bourre à bord d’engins volés et effectuer par-ci par-là des missions pour des personnes peu recommandables, mais influentes et surtout généreuses. Les différents gangs sont organisés autour de chefs plus ou moins jeunes et charismatiques. Le jeu de pouvoir auquel ils s’adonnent, pris dans sa globalité, est d’une complexité insondable tant par le nombre pantagruélique d’acteurs à prendre en compte que les raisons prosaïques qui les poussent à agir ; la plupart étant de simples adolescents en manque de repères stables, leur demander de prendre du recul ou de résister à leurs pulsions peut parfois être difficile ; le tout rendant les différentes organisations anarchiques et difficiles à suivre.

Le gang le plus influent est le gang de Tsetsuo. C’est un gang comprenant 14 membres d’un âge plus avancé que les autres délinquants habituels leur offrant plus de maturité ; leurs faits d’armes sont connus de tous  et leur influence sur le quartier est incontestée. Ils veulent le bien-être et la pérennité  du quartier et luttent pour le défendre. Les bas quartiers sont leur maison, leur famille et ils les respectent et le défendent.

Le second gang le plus influent est le gang de Brazzers, plus anarchiste et composé de plus jeunes personnes que le premier. Ils proviennent tous de l’orphelinat au centre des bas quartiers et ont pour point commun d’aimer les motos. Leur organisation est simple, les plus jeunes sont aux ordres des plus anciens et ainsi de suite jusqu’à Brazzers et son petit frère Youjizz qui sont les plus âgés. Ils gèrent le gang tant bien que mal, préférant le plus souvent s’amuser que de travailler. Ils ont du mal à connaître leur limite, ce qui a déjà sali leur réputation plus d’une fois auprès de leurs pairs.

Le troisième gang est un gang exclusivement en féminin. En réponse au machisme ambiant au sein des gangs un groupe de jeune femme à la réputation bien trempée s’est formé. Elles ont fondé le gang autour d’une volonté commune : être libres. C’est le gang le plus violent, mais aussi le plus organisé, réactif et magnanime. Tout cela elles le doivent à leur chef, Kushisake-Onna. Championne de course urbaine et invaincue lors d’affrontements armés ou non, elle porte sur son visage qu’elle masque, les stigmates de sa vie passée battue, torturée et violée par des hommes. Depuis qu’elle est arrivée à la tête du gang, elle n’a jamais déçu ses consœurs. Vouant une haine absolue envers les hommes violents, elles ne détestent pas nécessairement tous les hommes, mais seulement ceux qui ont levé la main sur une femme ou qui en ont violé. Ces derniers verront sa vengeance implacable s’abattre sur eux. Dans ces cas-là, aucun gang, aucune autorité n’a jamais osé s’interposer. Les autres gangs sont disséminés un peu partout dans les bas quartiers et ne peuvent faire le poids face au trois précédemment cités

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Background général

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