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Les Clowns et le quartier des clowns

Vision hallucinée d’un monde perdition et d’une société décadente, le quartier des clowns aurait dû être un quartier des divertissements de la ville tout ce qu’il y a de plus classique, mais tel un architecte fou, les clowns sont arrivés et ont transformé ce quartier avec leur filtre de pensées tordues et dévoyées.

La première chose à savoir sur cette perfide zone est qu’elle forme une ville miniature au sein même de Néotokyo et peut fonctionner en totale autonomie si nécessaire. Des unités de production de nourriture et un accès à un réseau d’eau potable indépendant présents au cœur même du site leur offrent une position stratégique et explique en grande partie leur survie jusque là. La seule chose qu’il leur manque est l’approvisionnement en armes, mais leur maîtrise en matière de production des différentes drogues leur a permis de pallier à ce défaut et même de se constituer un stock conséquent. En effet, les personnes habitant dans ces quartiers apprennent tous à fabriquer différentes drogues dés leur plus jeune âge et les plus doués sont rapidement embauchés en tant que chimistes par le gang des clowns qui leur apprennent par la suite toutes les subtilités de leur art médicinal.

Le quartier est sous l’égide le plus total du gang qui contrôle la balance économique, la démographie et les modifications structurelles de la zone. Ce gang est titanesque et possède des moyens énormes, mais est trop désorganisé, ce qui ne lui permet pas d’atteindre son plein potentiel. Cependant, malgré l’aspect anarchique de l’organisation on peut dégager une hiérarchie qui s’est construite naturellement autour des membres les plus influents ; chaque lieutenant autoproclamé obéissant à un grand chef de l’organisation et possédant sa petite zone d’influence où il règne en maître, ordonnant et recevant à son bon vouloir.

L’organisation des clowns

L’organisation est divisée en plusieurs sous-gangs, chacun ayant leur spécificité. Le gloubiboulga constitué par l’ensemble de l’organisation forme un bordel incompréhensible pour un étranger. Le gang aurait dû s’effondrer il y a bien longtemps si leurs connaissances des arcanes de la production de drogues ne leur avait pas assuré une subsistance économique et si l’appât du gain n’avait pas attiré tous les cinglés de la ville, apportant une force militaire et de production colossale.

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